L’Organisation de la coopération islamique (OCI), dans une démarche résolue, a dénoncé les récents événements à Gaza comme un génocide, exhortant ses membres à prendre des mesures concrètes contre Israël. Cette réaction internationale met en évidence la complexité des acteurs impliqués et la profondeur des tensions au Proche-Orient.
La résolution de l’OCI
Lors de son sommet à Banjul, l’OCI a adopté une résolution ferme demandant un cessez-le-feu immédiat, permanent et sans condition à Gaza. De plus, l’organisation a appelé ses 57 pays membres à exercer des pressions diplomatiques, politiques et juridiques contre Israël, et à envisager des sanctions à différents niveaux, incluant les sphères économique, sportive, culturelle et internationale.
Les appels internationaux pour des sanctions
Outre les efforts de l’OCI, la résolution souligne la nécessité pour la communauté internationale d’arrêter l’exportation d’armes et de munitions utilisées par l’armée israélienne. Cela révèle une tentative d’approche globale pour influer sur les développements du conflit, visant à la fois à restreindre les capacités de combat d’Israël et à pousser à une désescalade par le biais de sanctions multilatérales.
La présence et l’engagement des membres de l’OCI
Malgré l’importance cruciale du sommet, seulement quelques chefs d’État africains ont participé physiquement, avec la majorité des membres de l’OCI choisissant de se faire représenter. Fondée en 1969, l’OCI a historiquement joué un rôle clé dans la promotion de la solidarité musulmane et le soutien à la cause palestinienne, toutefois, le degré réel d’engagement des membres varie significativement.
Contexte historique et réactions régionales
La réunion de l’OCI en novembre 2023, conjointement avec la Ligue arabe, avait déjà mis en lumière des divisions régionales, exposant des réactions divergentes sur la manière de gérer le conflit à Gaza. Ces divergences soulignent les complications inhérentes à une réponse unifiée dans un contexte de tensions régionales accrues et de craintes d’un élargissement du conflit.
Source: www.20minutes.fr
« Le génocide n'est pas une fatalité, c'est un processus politique que l'on peut empêcher.
— La Francophonie (@OIFrancophonie) April 17, 2024
Aux Etats de travailler à lutter contre la désinformation, aux intellectuels de produire des contre-discours en faveur du vivre ensemble et aux médias d'assurer une éthique… pic.twitter.com/tOkCuDl0B3