Guerre Israël-Hamas : Tsahal franchit la ligne rouge à Rafah ? L’ONU s’indigne !

Guerre Israël-Hamas : Tsahal franchit la ligne rouge à Rafah ? L’ONU s’indigne !

Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations Unies, a récemment exprimé une vive inquiétude concernant l’intensification des actions militaires d’Israël à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Cette région, déjà éprouvée par des conflits continus, pourrait faire face à une situation catastrophique en cas de nouvelle offensive militaire israélienne.

Les mises en garde de l’ONU

Antonio Guterres a qualifié toute offensive sur Rafah d’«escalade intolérable». Une telle opération, selon lui, pourrait entraîner la mort de milliers de civils et forcer des centaines de milliers d’autres à fuir leurs foyers, aggravant une situation humanitaire déjà désastreuse. Ces déclarations ont été faites lors d’une conférence de presse où le ton était clair : la communauté internationale ne peut rester silencieuse face à une telle perspective.

Réaction d’Israël

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a tenu une position fermement opposée aux avertissements internationaux. Déterminé à atteindre « tous les objectifs de sécurité », il a affirmé que les forces israéliennes entreraient à Rafah, avec ou sans accord de trêve avec le Hamas. Selon lui, cette démarche est essentielle pour mettre fin aux menaces constantes des bataillons du Hamas dans la région.

Impact humanitaire potentiel

L’on appréhende que l’amplification des actions militaires à Rafah exacerbe considérablement la crise humanitaire. La bande de Gaza, soumise à un blocus depuis de nombreuses années, affronte déjà de sévères pénuries alimentaires, un accès limité aux soins médicaux et une infrastructure détruite. Les agressions additionnelles pourraient paralyser davantage la capacité de la région à répondre aux besoins de sa population civile.

Appels internationaux à une désescalade

Face à cette escalade potentiellement destructrice, divers acteurs internationaux ont appelé à la prudence et à la retenue. Les efforts diplomatiques pour éviter un conflit plus large se multiplient. Antony Blinken, secrétaire d’État américain, a notamment insisté sur la nécessité pour le Hamas d’accepter une trêve proposée, tout comme il a pressé Israël de reconsidérer son approche à Rafah. La stabilité régionale semble être, plus que jamais, sur un fil tendu.

La situation à Rafah demeure donc un point critique dans le conflit israélo-palestinien, avec de lourds enjeux humanitaires et politiques. Tandis que les déclarations se succèdent, la communauté internationale reste en alerte, espérant que la diplomatie prévaudra sur la confrontation.

Source: www.lefigaro.fr