Quel est le nouvel avion de guerre électronique révolutionnaire dont l’Armée de l’Air et de l’Espace s’est dotée ?

L’Armée de l’Air et de l’Espace française franchit une nouvelle étape dans la modernisation de ses capacités avec l’intégration du dernier avion de guerre électronique, conçu pour renforcer considérablement son arsenal défensif et offensif. Cet article détaille les caractéristiques innovantes de cette machine de pointe, expliquant comment elle transforme le paysage de la guerre moderne à travers des technologies révolutionnaires.

Le remplacement stratégique des Transall C-160

Dans le contexte d’une modernisation nécessaire, les forces aériennes françaises ont dû faire face au retrait anticipé des avions Transall C-160. Ces appareils, jusqu’alors pilier de la guerre électronique, notamment pour la collecte de renseignement d’origine électromagnétique, ont vu leur service prendre fin sans que leurs successeurs ne soient immédiatement disponibles. Pour pallier temporairement cette lacune, l’Armée de l’Air et de l’Espace (AAE) a opté pour une solution intérimaire avant l’introduction des avions Falcon Archange prévue entre 2028 et 2030.

La solution intérimaire: le Saab 340

Dans l’urgence de la situation, l’AAE a choisi de se doter d’un Saab 340, un bimoteur à turbopropulseurs conçu par General Electric. Ce choix stratégique permet de maintenir les capacités nécessaires en matière de guerre électronique. Le Saab 340, équipé de capteurs de nouvelle génération, offre une alternative viable le temps de la livraison des Falcon Archange. Également, cet avion possède une capacité de transport jusqu’à 34 passagers et propose une autonomie maximale de 1730 km, ce qui en fait un choix judicieux pour des missions de renseignement de moyenne portée.

Caractéristiques techniques du Saab 340

Le Saab 340 en location se distingue par ses performances adaptées aux exigences de l’AAE. Equipé de deux moteurs turbopropulseurs General Electric CT7, l’appareil peut atteindre une vitesse de croisière de 270 nœuds, soit environ 500 km/h. Les capteurs qu’il embarque, très probablement issus de la suite AGOMS (Air Ground Operational Management System) développée par CAE Aviation, permettent une fusion et un pilotage efficaces des données récoltées par les différents dispositifs de renseignement à bord, qu’ils soient radar ou systèmes ROEM.

Impact stratégique et futur des capacités de l’AAE

Bien que le Saab 340 représente une solution temporaire, son rôle est crucial dans le maintien des compétences en guerre électronique au sein de l’AAE. Cette étape intermédiaire assure une continuité dans les opérations de renseignement électronique et permet à l’AAE de préparer de manière optimale l’intégration des Falcon Archange. Ce renouvellement de flotte illustre également l’engagement de la France dans la modernisation et le maintien de ses capacités défensives face à des contextes géopolitiques complexes.

Source: www.opex360.com